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Vous trouverez sur cette page : 

1. Les réponses des enquêtes du jeu

2. Les réponses des exercices du parcours traditionnel

3. Les propositions d'exploitation pédagogique du site

Voici les différentes réponses possibles par question et par exercice pour le parcours jeu
Les réponses des exercices du parcours traditionnel

Les propositions d'exploitation pédagogique du site
Exercice 1: Sartre
1. L'anaphore / Anaphore
2. L'hyperbole / Hyperbole
3. Massifs / Grandes
4. Genèse / La Genèse
5. L'esthétique / Esthétique

Exercice 2: Camus
1. Ciment / Fer / Le ciment /Le fer
2. Assombries / Grise / Blanchâtre
3. Comparaison / La comparaison
4. La folie des constructeurs
5. Solitude / Emprisonnement / La solitude / L'emprisonnement

Exercice 3: Senghor
1. D'abord, mais / D'abord et mais / D'abord mais / Mais, d'abord
2. Personnification / La personnification
3. Vers 5 / 5
4. Dollar / Le dollar
5. Voitures / Autos / Automobiles / Les voitures / Les autos / Les automobiles

Exercice 4: Le Naturalisme
1. Naturalisme / Le Naturalisme / Le naturalisme
2. Les moeurs / Les passions / Les actes des héros
3. Un plan / Un drame
4. Romantisme / Le Romantisme / Le romantisme
5. Décrire

Exercice 5: Rougon
1. Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire / Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire
2. Décembre 1851 / 2 décembre 1851 / 1851
3. Gare / La gare / Bourse / La bourse / L'usine / Les gratte-ciel
4. Haussmann / Napoléon III
5. Aristide / Aristide Rougon / Aristide Saccard

Les réponses des exercices du parcours traditionnel

Les réponses des enquêtes du jeu

Les propositions d'exploitation pédagogique du site

3 exercices sur New York

 Premier visage de New York : celui qu'offre Jean-Paul SARTRE.

  1. Le regard porté par SARTRE sur la mégalopole est-il :
    1. appréciatif
    2. dépréciatif
    3. neutre

Réponse : b.

Les tours des cités américaines comme New York ont inspiré à de nombreux auteurs des pages inoubliables dans lesquelles une dialectique subtile se fait jour : entre fascination et répulsion, les images de la mégalopole éclatent en facettes changeantes.

  1. Nommer la figure de style liée à la syntaxe, qui , à travers la totalité du passage, montre que SARTRE est fasciné par New York.

Réponse : l'anaphore

L'anaphore consiste à reprendre volontairement dans un texte un mot ou une expression ce qui crée un effet d'insistance. La proposition J'ai appris à l'aimer est reprise et mise en relief au début des deux derniers paragraphes du passage. Cela montre qu'au premier contact, la mégalopole est incapable de séduire. Il faut un apprentissage patient pour en percevoir les beautés.

  1. Ce qui frappe à New York, c'est la démesure : quelle figure de style liée au lexique traduit cette idée ?

Réponse : L'hyperbole.

4. Relever un terme au choix qui illustre la figure de style de la précédente question.

Termes : massifs; grandes.

La démesure est absence de mesure. La mégalopole (du grec megalo signifiant très grand) n'est plus une cité à taille humaine. L'homme y est écrasé par une architecture imposante. L'hyperbole est donc la figure qui peut le mieux, dans la mesure où elle est une expression volontairement exagérée afin de frapper l'esprit du lecteur, traduire ce caractère cyclopéen de la ville moderne.

4.Qu'est-ce qui caractérise New York ?

    1. l'uniformité des bâtiments.
    2. le spectacle changeant des rues.
    3. la sensation d'effroi qu'elle inspire.

Réponse juste : a

"une maison qui, par impossible, ne serait pas identique aux autres maisons."

Sartre insiste sur l'uniformité des buildings qui composent la ville. Il sait qu'il est inutile de chercher une maison qui, par impossible, ne serait pas identique aux autres maisons.

L'auteur perçoit la ville à la fois selon une série de lignes horizontales qui en soulignent le gigantisme et la majesté : ses regards filent tout de suite à l'horizon et cherchent deux rangées d'immeubles s'achevant là-bas, au bout de l'avenue, en de simples lignes harmonieuses.

A cette perspective s'en ajoute une autre qui nécessite un regard en contre-plongée sur New York qui ne se révèle qu'à une certaine hauteur; l'auteur souligne alors deux caractéristiques de la ville : elle est superbe et changeante.

  1. New York est une Tour de Babel moderne pour Sartre. Relever un passage qui le montre.

Réponse : "Le ciel de New York est beau ...têtes."

La Tour de BABEL renvoie à un mythe présent dans le premier livre de l'Ancien Testament intitulé La Genèse. L'Homme rêve de bâtir une tour touchant les cieux et commence à réaliser son projet. Elohim voyant cela et craignant que l'Homme ne menace sa puissance arrête la construction de la tour, disperse les Hommes au quatre coins du monde et brouille leur langage afin de les empêcher de recommencer. Ce mythe biblique est très présent dans la littérature contemporaine. Les gratte-ciel (le nom est en lui-même évocateur !) sont la preuve de la volonté des Hommes d'aller toujours plus loin, en affermissant sa puissance, en repoussant toujours plus loin les frontières de l'impossible. Le ciel de New York est beau parce que les gratte-ciel le repoussent très loin au-dessus de nos têtes écrit Sartre; c'est dire que l'Homme est en train de conquérir un espace supérieur qui était auparavant celui de la divinité.

6. A quel domaine peut-on rattacher les trois termes suivants : "harmonieuses"; "superbe"; "beau" ?

Réponse : l'esthétique.

  1. Que dire de la dernière phrase du texte ? En quoi se veut-elle un dépassement de l'opposition de deux univers ?

Réponse : Opposition du clivage traditionnel paysage naturel / paysage urbain grâce à l'emploi du balancement anaphorique au cœur de ... au cœur de.

  1. Relever deux expressions utilisées précédemment qui annonçaient cette confusion entre deux types de paysages.

Réponses : "comme des falaises"; "cette ville ressemble étrangement aux grandes plaines andalouses" (comparaisons).

9. Question d'analyse :

Comment et pourquoi Sartre met-il en évidence la géométrie de la mégalopole ?

Rédiger un paragraphe de façon à analyser l'image qu'il offre de la cité moderne.

Deuxième visage de New York : celui qu'offre Albert CAMUS.

  1. Quels sont les matériaux de la modernité qui ont servi à bâtir la ville moderne ?

ciment; fer.

2. Relever trois termes appartenant au champ lexical de la couleur appliqués à la ville de New York et qui la caractérisent.

Réponses : Assombries; grise; blanchâtres;

3. Quelle figure de style trouve-t-on dans la 2° phrase ?

Réponse : la comparaison.

  1. Qui représente le pronom "on" dans le texte ?
  1. L'auteur
  2. Les hommes en général
  3. Les hommes en général, y compris l'auteur.

Réponse : c.

  1. Rédigez un paragraphe structuré dans lequel vous mettrez en évidence six raisons qui expliquent que l'auteur se trouve mal à New York.

Réponses :

Idée de déracinement; il est coupé de la nature.

Il s'y sent prisonnier. (labyrinthe; uniformité des lieux; idée d'enlisement, de pourrissement).

La ville est un lieu chthonien; c'est l'enfer moderne.

La ville moderne est devenue une nécropole.

Le lieu de l'infinie solitude, de l'incommunicabilité entre les êtres transformés en monades (lieu par Excellence où s'inscrit le tragique de la condition de l'Homme moderne).

  1. Quel passage du texte fait allusion, implicitement, à la Tour de Babel et au désir de l'Homme de dépasser les limites de sa propre condition ?

Réponse : la folie des constructeurs.

  1. Expliquer en quoi la ville moderne est le lieu où l'Homme doit expier une faute ?

Réponse : l'hybris, la folle démesure de l'Homme qui ne saurait se contenter des limites de sa propre condition et rêve d'égaler Dieu. Or l'hybris est la faute tragique par excellence et l'Homme se trouve puni de sa prétention insensée; puni de mort, ce que traduit la comparaison comme les gigantesques sépulcres d'une ville de morts."

Troisième visage de New York : celui qu'offre Léopold SEDAR SENGHOR.

 1. Quels sont les deux liens logiques qui introduisent la vision contrastée qu'a de New York le poète ?

Réponses : d'abord (1); mais (7).

Le premier lien logique à une valeur temporelle et insiste sur la fascination, pour le poète de la "négritude" qu'est Senghor, de New York. Au premier contact, le poète est subjugué par la mégalopole. Le second lien logique, "mais" est concessif; il traduit le fait que la fascination n'est que passagère et que bien vite le poète éprouve la poignante nostalgie d'un monde naturel, non aseptisé; bien vite, le contact étroit avec la nature, la chaleur des relations humaines lui manquent. La mégalopole lui apparaît alors comme un monde dénué de sens, agressif (le hurlement des klaxons) où les gens, comme des fourmis, s'affolent en tout sens. Rien ici ne respire la vie et l'image chthonienne des derniers vers renforcent l'idée que la mégalopole n'est en fait... qu'une nécropole.

2. Quelle figure de style présente aux vers 2 et 6 traduit le rapport du poète à la mégalopole ?

Réponse : la personnification.

La mégalopole n'est pas, pour Senghor, un simple décor, une toile de fond. Elle est davantage : une force agissante qu'il va hideusement personnifier, faisant d'elle un monstre de taille cyclopéenne, inhumain. Les yeux de métal bleu désignent les milliers de fenêtres de gratte-ciel et le substantif métal souligne l'inhumanité, la froideur de ces regards. Le sourire est givré , ce qui constitue une autre preuve de l'inhumanité de la mégalopole. Quant aux muscles d'acier et à la peau patinée de pierres, ils mettent l'accent sur la petitesse et la fragilité de l'Homme face à sa création, qui devient une créature infiniment menaçante.

  1. Dans un développement composé, vous montrerez les raisons du mal être du poète dans la mégalopole.
  1. La construction de la mégalopole est moyen, pour l'Homme, de rivaliser avec Dieu. Relever un vers qui le montre.

Réponse : vers 5

Le poète met en relief en début de vers l'adjectif sulfureuse afin de mettre l'accent sur le caractère démoniaque de la mégalopole. Elle est la preuve que l'Homme tend vers le péché et qu'il n'a pas renoncé à son orgueil incommensurable qui le pousse à défier Dieu en érigeant des constructions (modernes Tour de Babel) qui montent jusqu'aux cieux. La foudre était, dans l'Antiquité greco-romaine, l'arme de Zeus contre les impies. L'Homme tente de renverser ce rapport de force avec la divinité en foudroyant le ciel, en empiétant sur le monde transcendant qui était l'apanage de la divinité.

 5. Qu'est la monnaie forte du vers 13 ?

Réponse : le dollar.

  1. Que sont les feux follets de la fin du poème ?

Les feux des véhicules automobiles parcourant en tous sens la mégalopole. Ils traduisent une agitation perpétuelle (à l'image des fourmis d'une fourmilière) sans que le poète puisse discerner à ces jeux de lumière le moindre sens.

QCM sur la mégalopole:

1. L'hybris est :

    1. la preuve que l'homme est totalement isolé de ses semblables dans la ville moderne.
    2. le désir déraisonnable ancré chez l'Homme de dépasser les limites de sa condition.
    3. le fait que l'homme erre sans fin dans une ville qui n'est plus à taille humaine.

Bonne réponse : b.

  1. Chez les Grecs de l'Antiquité, quel terme désignait la cité ?
    1. polis.
    2. cosmos.
    3. chaos.

Bonne réponse : a

  1. Quel nom donne-t-on à la ville qui n'est plus à taille humaine ?
    1. acropole.
    2. mégalopole.
    3. nécropole.

Bonne réponse : b.

  1. Une monade est :
    1. un terme désignant le centre ville des mégalopoles.
    2. un no man's land entre la ville et la campagne.
    3. une entité coupée des autres entités de son espèce.

Bonne réponse : c.

  1. L'héliocentrisme est :
    1. une théorie faisant de la Terre le centre de l'univers.
    2. une théorie faisant du soleil le centre de l'univers.
    3. une théorie mettant en valeur le centre des villes industrielles.

Bonne réponse : b.

  1. Le père de l'héliocentrisme est :
    1. Nicolas Copernic.
    2. Galileo Galilée.
    3. Isaac Newton.

Bonne réponse : a.

  1. Le premier livre de l'Ancien Testament s'intitule :
    1. l'Exode.
    2. Le Deutéronome.
    3. La Genèse.

Bonne réponse : c.

  1. Nicolas Copernic est un savant d'origine :
    1. polonaise.
    2. suédoise.
    3. norvégienne.

Bonne réponse : a.

  1. Qui a écrit que l'Homme était "la vermine de la Terre" ?
    1. Albert Camus.
    2. François Nourissier.
    3. André Malraux.

Bonne réponse : c.

  1. Dans une pièce de théâtre intitulée Huis clos, Sartre représente l'Enfer comme :
    1. un labyrinthe.
    2. un hôtel.
    3. un entrepôt.

Bonne réponse : b.

11. Le titre du roman de Dos Passos, Manhattan transfer, désigne :

    1. une gare.
    2. une île.
    3. un quartier noir de New York.

Bonne réponse : a.

Questionnaire de préparation pour l'élaboration d'une séance d'introduction sur Zola: 
Nom:
Prénom:
Classe:
1. Quel est l'artiste que Zola a rencontré au collège d'Aix?
2. Comment se nomme le mouvement pictural auquel

appartient ce peintre?

3. Quel est le sous-titre des Rougon-Macquart?

4. Quel est le nom du courant littéraire

dont Zola est le chef de file?

5. Quand sont apparus les grands magasins?

Nom:
Prénom:
Classe:
1. Quel est le milieu social apparaissant dans Germinal
2. Qui est le héros de Germinal?
3.Dans quels romans apparaissent les deux frères du héros de Germinal?
4. De quel peintre s'est inspiré Zola pour créer le personnage de Claude Lantier?
5. A quel mouvement pictural appartient ce peintre?

Les propositions d'exploitation pédagogique du site

Les réponses des enquêtes du jeu

Les réponses des exercices du parcours traditionnel

1. Les objectifs

2. La mise en oeuvre

3. Les évaluations

4. Notre propre expérience